Défis à relever

Lors de son installation, le Chef du département de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, M. Hassan BAKHIT DJAMOUS a indiqué qu’en termes de défis à relever tant sur le plan national qu’international, il note entre autres : la lutte contre les changements climatiques ; la lutte contre la désertification ; la lutte contre les pollutions et nuisances ; la conservation et la préservation de la biodiversité ; la préparation et la participation du Tchad aux différentes Cop sur la biodiversité, les changements climatiques et la lutte contre la désertification. A cela d’après le ministre, il y a l’opérationnalisation du statut général des agents du ministère ; la mobilisation des ressources financières internationales en vue de permettre la réalisation des engagements tant nationaux qu’internationaux de notre pays ; la réalisation et l’accréditation du Fonds Spécial en Faveur de l’Environnement et la réalisation du blason administrative du ministère.

« Notre environnement est notre bien le plus précieux, il nous nourrit, nous abrite et nous offre des ressources inestimables. Pourtant, nous savons tous que les défis auxquels nous faisons face sont nombreux et présents. Le changement climatique, la dégradation de l’écosystème, la pollution et la surexploitation de nos ressources halieutiques menacent la biodiversité et aussi nos modes de vie », précise le Chef du département de l’Environnement.

En s’adressant aux cadres de son département, le Ministre Hassan BAKHIT DJAMOUS dit ceci : « Je tiens à souligner l’importance de l’éducation et de la sensibilisation en faveur de la protection de l’environnement et à la promotion du développement durable. Nous devons transmettre aux jeunes générations l’amour de la nature et l’importance de sa protection. C’est en cultivant cette conscience environnementale que nous pourrons bâtir une société responsable et respectueuse de notre planète ».

Et le premier responsable du département de l’Environnement de poursuivre en ces termes : « Je suis parfaitement conscient des conditions difficiles dans lesquelles travaillent les agents du ministère et je m’engage dans la mesure du possible à y apporter des solutions idoines dans les meilleurs délais. A tous les agents du terrain, surtout la garde forestière et faunique, sachez que la protection de l’environnement doit d’abord commencer par la sensibilisation et la vulgarisation des textes ».

Pour lui, la répression n’est pas une solution : « La répression ne doit et ne peut intervenir qu’en dernier recourt. La collaboration avec les autorités administratives déconcentrées, la population et les chefferies traditionnelles doit être impérativement privilégiée. Autant vous dire d’ores et déjà qu’il n’y aura aucune tolérance pour les écarts de comportement dans l’exercice des activités professionnelles », prévient le Chef du département de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, M. Hassan BAKHIT DJAMOUS.